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Une année 2016 sur les chapeaux de roues !

Il reste 3 jours avant la fin du mois….Yann Eliès et l’ensemble du Team Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir vous souhaitent à tous une excellente année 2016, avec au menu de l’allégresse, du plaisir, de la chance et des succès à la pelle. Bref, tout ce qu’ils espèrent connaître eux aussi cette saison dont le point d’orgue n’est autre que le Vendée Globe. Car ils le savent, pour aller au bout de leur rêve, il va leur falloir un peu de réussite en plus d’un travail acharné et du talent. Ils ont ainsi débuté l’année sur les chapeaux de roues et pour être certains de la terminer sur la même lignée, ils ont pris quelques bonnes résolutions que nous vous proposons, aujourd’hui, de découvrir dans les grandes lignes.

Entrainement du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre - Skipper : Yann Elies - Co-Skipper : Charlie Dalin - Le 31/08/2015
© Alexis Courcoux

Miser sur la préparation physique
« C’est l’une de mes principales résolutions pour cette année 2016 : mettre l’accent sur la préparation physique. De fait, j’estime que c’est l’un des domaines dans lesquels, jusqu’ici, je n’avais pas encore été à fond. Je vais donc m’atteler à m’affûter au mieux et pour cela, j’ai fait appel à un coach sportif, François Bonnod, dont le nom m’a été soufflé à l’oreille par Daniel Souben. Je lui ai livré quelques contraintes liées à mes goûts et mes exigences personnelles, car pour que cela s’inscrive dans la durée, j’ai besoin d’éprouver du plaisir. Nous avons donc banni les footings et les rendez-vous en salle de musculation, mais nous avons mis en place trois séances hebdomadaires avec un vrai côté ludique, au programme rameur, VTT, vélo ou encore le surf. Pour l’heure, je pourrais presque avouer que j’en bave un peu mais il se trouve que je me prends vraiment au jeu. D’ici à la mi-février, je ne vais pas tellement naviguer mais plutôt continuer à me concentrer sur ce bloc de préparation physique que nous avons entamé début janvier. Je m’apprête d’ailleurs à partir pour un stage de deux semaines en montagne avec un programme varié au menu. »

Varier les plaisirs
« Dès mon retour des Alpes, je vais retourner sur l’eau en alternant une semaine de Moth à foil puis une semaine de Figaro. Le but : rester au contact des jeunes ainsi que des meilleurs sportivement parlant. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai décidé de participer à la Solo Concarneau fin mars. En ce qui concerne le Moth, c’est un support technique et physique qui est à mon sens, un passage obligé pour appréhender au mieux les bateaux du futur. De plus, avec ce type de bateau, on se prend vite au jeu. On devient même assez rapidement complètement addict. »

Devenir un vrai geek (enfin presque)
« Lors de la Transat Jacques Vabre que j’ai courue avec Charlie Dalin, je me suis rendu compte que les jeunes étaient plus à l’aise que moi sur le plan de l’informatique. De fait, si je suis au point en ce qui concerne les routages, j’ai encore des progrès à faire sur la création des polaires et plusieurs autres petites choses aux noms un peu indigestes susceptibles de m’aider à gagner encore en termes de performance. Aujourd’hui, je continue donc à travailler avec Charlie sur ce dossier. Il est prévu qu’il m’épaule jusqu’au départ du Vendée Globe. »

Peaufiner les détails les plus infimes
« Le bateau est actuellement en chantier. Notre objectif est avant tout de fiabiliser tout le système de safran qui s’est révélé problématique l’an passé, en particulier pendant la Transat Jacques Vabre, même si nous ne l’avons pas évoqué à l’époque. À ce moment-là, nous nous sommes rendu compte que ce qui avait été mis en place par le Team Safran arrivait franchement en bout de course. Nous avons donc pris le sujet à bras-le-corps et nous allons prendre le temps qu’il faut pour parvenir à quelque chose de fiable et d’efficace. Pour cette raison, aujourd’hui, nous envisageons de ne remettre Groupe Quéguiner – Leucémie Espoir à l’eau qu’à la mi-avril. En 2015, nous avons été au bout de la Jacques Vabre mais cette année, c’est à un tour du Monde que nous nous attaquons et il faut faire en sorte que tout soit impeccable pour être en mesure de boucler une circumnavigation. »

Profiter d’un programme riche
« Le programme de cette année 2016 est aussi riche qu’excitant même si nous allons probablement faire l’impasse sur The Transat pour aller au bout de notre chantier. En revanche, nous serons bel et bien au départ de la course New York – Les Sables d’Olonne le 29 mai. Dans la foulée, nous consacrerons un mois complet à des opérations de relations publiques. Dans ce cadre, nous serons notamment présents à Brest pour les Fêtes Maritimes du 13 au 19 juillet, sans oublier, dans le même temps, de faire un saut aux Vielles Charrues, festival dont Quéguiner est partenaire depuis de nombreuses années. Ensuite, le bateau entrera en chantier le 25 juillet pour un check-up complet avant de faire son retour sur l’eau autour du 20 août. Le Défi Azimut, qui aura lieu les 23, 24 et 25 septembre, nous permettra de valider l’ensemble en mode course. Arrivera alors le « Grall » de la saison : le Vendée Globe, dont le coup d’envoi est programmé le 6 novembre. Lors de l’ensemble des épreuves que nous disputerons cette saison, l’idée sera d’être le plus proche possible de la configuration parfaite. Ceux qui me connaissent le savent, lorsque je participe à une épreuve, c’est avec l’objectif de la remporter. On ne se refait pas ! (rires). »

Se concentrer à 200 % sur l’objectif qu’est le Vendée Globe
« Comme je l’ai dit, notre objectif, c’est évidemment le Vendée Globe. Sur la Jacques Vabre, nous avons constaté et démontré que nous étions capables de finir sur le podium. Faire troisième aux Sables d’Olonne en 2017, ce serait top. »