Actualités

(Re)Décollage de Newport prévu vers 22 heures

Après un pit-stop forcé à Newport pour évaluer et réparer les dégâts provoqués par sa rencontre fortuite avec un OFNI moins de 20 heures après le coup d’envoi de la Transat New-York – Les Sables, Yann Eliès s’apprête désormais à reprendre sa course. C’est, en effet, aux alentours de 22 h, heure française (16h, heure locale) que le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir prévoit de quitter la marina de l’état de Rhode Island.

Start of NEW YORK-VENDEE (Les Sables d'Olonne), presented by Currency House & SpaceCode, (Single-Handed transatlantic sailing race from New York(USA) to Les Sables d'Olonne(FRA) 3100NM.
© Thierry Martinez

« L’idée a toujours été de pouvoir repartir au plus vite, évidemment, et nous avons bien bossé pour ça. Dans un premier temps, nous avons rebouché le haut du puits de dérive sur le pont puis le bas sur la carène. Nous avons ensuite colmaté le puits lui-même, puisque c’est là que j’avais ma principale voie d’eau. Le parti a, par ailleurs, été pris de ranger la dérive dans le bateau. C’est finalement le moyen le plus simple et le plus rapide pour la faire rentrer en Bretagne. Maintenant que cela est fait, c’est reparti ! », a annoncé Yann en fin de journée, ce mardi.  Côté météo, ce « contretemps » de près de 24 heures va toutefois pas mal changer la donner pour le navigateur. « Ca va être un peu plus compliqué qu’au départ, et mon temps de course sera, à priori, plus long. Selon les derniers routages, je devrais, en effet, mettre deux jours de plus que les copains de devant pour rejoindre les Sables d’Olonne », a souligné le marin qui devrait s’élancer, tout à l’heure, avec des conditions plutôt légères avant de rapidement se retrouver au près et contraint de faire une route relativement sud. « Au bout du compte, peu importe. Mes objectifs, à présent, sont de traverser l’Atlantique, de valider ma qualification pour le Vendée Globe et de trouver une belle complicité avec mon bateau. Ensuite, une fois que je serai arrivé en France, il nous faudra établir au plus vite un plan de bataille pour réparer, mais aussi et surtout trouver une solution pour qu’en cas d’évènement similaire, je ne sois pas confronté à une voie d’eau aussi importante », a conclu Yann Eliès.