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L’avitaillement à la loupe

L’avitaillement est, sans conteste, un point important pour les marins du Vendée Globe qui doivent, en moyenne, ingurgiter 4 500 calories par jour (un peu moins dans les zones chaudes et plus dans le Grand Sud) pour être performants. Au total, pour 80 jours de mer, il leur faut donc embarquer aux alentours de 150 kilos de nourriture. Forcément, chacun a ses petites préférences. Yann Eliès nous raconte comment il a composé ses menus pour le tour du monde et liste ses petits plaisirs.

IMOCA QUEGUINER - LEUCEMIE ESPOIR 2016
© Alexis Courcoux

« Au départ, je voulais tout gérer seul mais au final, ça s’est avéré long et compliqué. J’ai ainsi fait appel aux services de Patricia Demoustier-Brault. C’est elle qui a fini de tout classer et de mettre en sac. De ce fait, il y a une moitié de mon avitaillement que je connais et l’autre que je vais découvrir un peu. Nous avons fait en sorte que je ne mange jamais deux fois la même chose, en mêlant plats cuisinés sous vide (deux tiers) et lyophilisés (un tiers). Bien sûr, j’ai aussi embarqué des trucs que j’aime bien comme de la charcuterie, du pain, du beurre et des ours en guimauves. L’avantage de partir en solitaire, c’est que l’on peut se faire plaisir avec des sachets de pâtes, de semoule ou de boulgour déjà précuits, ce que l’on ne peut pas faire en équipage car cela représente trop de poids ».