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Réussir à rester dans des vents inférieurs à 40 nœuds

Alors que ça commence à « cailler grave » dans l’océan Indien, pour reprendre ses mots, Yann Eliès tente toujours d’anticiper au mieux la grosse dépression qui l’attend cette fin de semaine. Une dépression qui n’en finit plus de se creuser et qui va forcément le secouer même s’il fait tout pour en éviter le plus gros pour ne pas risquer d’endommager sa monture

Yann Elies, skipper de l Imoca Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart du Vendee Globe 2016 - Les Sables d'Olonne le 06/11/2016
© Alexis Courcoux

« J’ai empanné il y a deux heures. Je suis actuellement en train de faire du Nord-Est. Ainsi, je vais aller à la rencontre de cette fameuse dépression puis la laisser passer devant moi. Ensuite, dès que je serai certain d’en être à une distance respectable, alors je referai du Sud-Ouest avec elle. Pour faire simple, je vais tâcher de lui lécher les babines tout en faisant en sorte de rester dans des vents inférieurs à 40 nœuds. C’est, en tous les cas, ce que j’espère. Au pire, je m’arrêterai et je me mettrai à la cape en attendant qu’elle passe » a indique le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir dont le sens marin n’est, aujourd’hui, plus à démontrer.