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Rien n’est encore joué

Partie des Sables d’Olonne, hier à la mi-journée, pour une grande course de 260 milles, la flotte des 40 Figaro de la Solo Maître Coq a d’abord effectué le tour de l’île de Ré avant de mettre le cap vers le phare des Birvideaux. Sur cette première section du parcours, Yann Eliès n’a, manifestement, pas été très inspiré en privilégiant le large. Le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir s’est, en effet, ainsi vu reléguer dans la deuxième moitié du peloton.

Yann Elies, skipper du Figaro Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart de la grande course de la Solo Maitre Coq 2017 - Les Sables d Olonne le 27/04/2017
© Alexis Courcoux

 Et s’il n’a pas connu beaucoup plus de réussite aux abords de Belle-Ile, il est toutefois parvenu à grappiller quelques places, ces dernières heures. Au pointage de 16h30, il était, en effet, remonté à la 16e et continuait de batailler dur pour tenter de recoller au paquet de tête. Car il le sait, la longue descente jusqu’à Port-Bourgenay s’annonce complexe, la faute à de petits airs erratiques, et donc propice à des retournements de situation, en particulier si c’est un flux de nord qui s’installe sur le plan d’eau dans le courant de la nuit prochaine. Pour l’heure, impossible, néanmoins, de faire des pronostics puisque l’arrivée d’un flux d’est, qui favoriserait les leaders, n’est pas à exclure non plus. Mais l’on peut compter sur la détermination sans faille du navigateur Costarmoricain pour se montrer opportuniste et saisir sa chance si elle passe par là…