Actualités

Yann est Charlie de retour dans le vif du sujet

De retour au Havre, après trois jours en Bretagne, loin des festivités de la Transat Jacques Vabre, Yann Eliès était content de retrouver son équipe et son co-skipper ce midi sur les pontons normands.

Le Monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir dans le bassin Paul Vatine avant le depart de la Transat Jacques Vabre - Le Havre le 18/10/2015
© Alexis Courcoux

Resté dans sa ville natale, où il a profité de ses proches, Charlie lui n’a pas totalement coupé avec l’ambiance de ce départ de course. Mais il s’est offert une séquence souvenirs ce matin, en retrouvant son ancien équipier de 420. «J’ai revu mon ancien club de voile, et le coach qui m’entraînait à l’époque. Ca faisait plus de dix ans que je n’étais pas monté sur un 420, et je ne me rappelais pas d’un bateau aussi vif et aussi petit ! Tout est minuscule, qu’il s’agisse du spi ou du diamètre des bouts. Ca fait tout drôle !» confiait Charlie avant d’ajouter : «On a navigué avec deux petits jeunes, dont l’un est Champion de France Espoir cette année. On était un peu trop lourd et un peu trop vieux pour leur tirer la bourre. Mais c’était super sympa.»
De retour sur les pontons du bassin Paul Vatine, Charlie s’est rapidement remis dans le bain de la Transat Jacques Vabre dont le départ sera donné dimanche prochain, si la météo le veut bien, car une grosse dépression pourrait contraindre la direction de course à quelques changements de programme. Pour l’instant la question ne s’est pas posée, y compris lors du briefing de sécurité qui a mobilisé les skippers une grand partie de l’après midi. «Ca nous a semblé très long, car nous avons droit à ce genre de briefing une à deux fois par an, mais il faut se mettre à la place d’un bizuth ou de quelqu’un qui n’a jamais traversé l’Atlantique. C’est important de rencontrer les personnes susceptibles de venir nous récupérer, de comprendre leurs contraintes, et de revoir les gestes et les réflexes à avoir en cas de souci» assurait Yann, avant de filer se reposer en vue du marathon qui l’attend demain.