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Speed test et nav de nuit …

Yann Elies disputait cette semaine un nouveau stage d'entraînement avec le Pôle Finistère Course au large. Au programme, une première navigation de 24 heures. L'occasion d'entrer dans le vif de la compétition, à 15 jours de la Solo Basse Normandie. ...

Actu 12 mars

Après plusieurs semaines d'exercices ciblés dans la baie de Port-la-Forêt, Yann Elies était heureux de larguer les amarres, pour une navigation plus poussée au large des côtes du Finistère. « On entre dans la deuxième partie de la préparation, basée sur la confrontation et le large, et je prends un réel plaisir dans cet exercice, car j'ai l'impression que c'est là que je progresse le plus. » Reprendre ses marques, faire avancer le bateau tout en préservant le bonhomme, opter pour les bons choix tactiques et stratégiques, Yann connaît le refrain pas coeur, mais il ne se lasse pas de répéter ses gammes. « J'ai la maitrise du support, je connais mon bateau sur le bout des doigts, mais j'ai besoin d'affiner mes réglages et de me remettre dans le rythme de la Solitaire. Ces sessions de 24h sont un bon entraînement pour retrouver ses repères de jours comme de nuit, réapprendre à manger et dormir tout en restant rapide et performant. A chaque section de parcours, avoir la bonne analyse, et prendre tout de suite la bonne option, sans se laisser embarquer par la flotte. »
Côté météo, les conditions n'ont pas été faciles  : 4 à 5 noeuds et une houle formée. Piégé par ce vent capricieux, le skipper de Goupe Quéguiner - Leucémie Espoir s'est fait distancé, avant de signer une belle remontée pour terminer à la 2e place. « Je me suis mis dans la panade tout seul au bout de 6 heures de course, je me suis englué ! J'avais le bon schéma dans la tête avant de partir, mais je n'ai pas réussi à dérouler le scénario prévu, et je me suis retrouvé avec 5 milles de retard sur les premiers. J'ai dû m'arracher pour rattraper le groupe de tête, et c'est ce que j'ai fait. Etre capable de revenir après ce type d'erreur, c'est super positif ! »
De retour à terre, Yann s'est offert une bonne nuit de sommeil avant de retrouver les bancs de l'école pour un débriefing riche en enseignements « C'est un moment de partage et d'échange hyper intéressant ,car ça permet d'avoir les analyses de chacun, d'essayer de comprendre ce qui s'est passé, quelle théorie a été développée par les autres concurrents.On apprend beaucoup. » Pour finir, la flotte des figaristes s'est prêtée au jeu d'une série de speed test, un exercice plutôt ludique « où le seul but est d'aller plus vite que les copains, afin d'affiner les réglages sur les mâts, les safrans et les voiles. »
Aller plus vite que les copains , ce sera justement l'objectif sur la Solo Basse Normandie, dont le départ sera donné le 26 mars prochain.