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Yann Eliès, trop gourmand !

Yann Eliès, le skipper de Quéguiner Matériaux – Leucémie Espoir, a mené la flotte de la Solo Guy Cotten pendant un certain temps. Mais il paye cher une erreur commise la nuit dernière, au niveau de Belle-Île. Il a cependant déjà mis le doigt sur ce qu’il doit travailler d’ici la fin du mois, pour la Solitaire du Figaro.

Depart de la SOlo Guy Cotten 2020 - Concarneau le 06/08/2020
© Alexis Courcoux

Yann Eliès est parti sur les chapeaux de roues. Le skipper de Quéguiner Matériaux – Leucémie Espoir a rapidement pris les commandes de la course. Une petite erreur au niveau de la chaussée de Sein ne lui facilite pas la tâche, mais il parvient rapidement à revenir devant. « Je suis capable de coups éblouissants, comme de choses vraiment pas terribles. J’ai plaisir à partir de derrière la flotte pour arriver devant, mais une fois que je suis devant … je suis gourmand. Au lieu de temporiser, je m’impatiente et tente de nouveaux coups stratégiques. » Et c’est exactement cette situation qui s’est reproduite à hauteur de Belle-Île, la nuit dernière : « Plutôt que de marquer la flotte, je tente un coup qui ne passe pas du tout. Il y a un truc que je n’avais pas vu venir et là, ça a été la cata : j’ai vu tout le monde passer 5 nœuds plus vite que moi. En 2 heures, j’ai pris 10 milles dans la vue. » Une erreur qui coûte cher au skipper de Quéguiner Matériaux – Leucémie Espoir.

Frustré, mais pas abattu, Yann a déjà mis le doigt sur le point à travailler : « Ce n’est pas la première fois que je fais ce type d’erreur depuis le début de l’année. Il faut que je comprenne ce qu’il se passe. J’ai déjà des pistes personnelles et je vais en discuter avec le pôle Finistère course au large. Être devant je sais faire, revenir aussi … y rester, il va falloir que je travaille ce point. » Mais une chose est certaine, Yann sait aller vite !

Il voulait aussi profiter de cette course pour tester des nouveautés sur son bateau. Les voiles sont encore à modifier un peu, mais c’est sur la bonne voie. Le grand changement vient de sa caméra, qui lui permet de surveiller les algues qui se bloquent dans la quille du bateau : « Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas avoir cela la saison dernière ! C’est tellement pratique ! » Ces aspects là sont donc validés ! 


Si le résultat n’est pas au rendez-vous, le skipper de Quéguiner Matériaux – Leucémie Epsoir se satisfait d’avoir déjà analysé les points à travailler. Et des récents changements apportés au bateau, qui sont largement validés.