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Conserver sa place dans le Top 5

Après deux journées de régates in-shore lors desquelles ils ont disputé deux côtiers puis un parcours construit, Élodie Bonafous et les 31 autres concurrents de la 47e édition de la Solo Guy Cotten – Concarneau vont enchainer dès aujourd’hui avec une grande course de 380 milles.

Solo Guy Cotten
© Gilles Dedeurwaerder

Une épreuve dont le départ sera donné à 14h30 au large de la Ville Bleue, qui les mènera jusqu’à la pointe Bretagne ainsi qu’à l’île d’Yeu, et qui promet de peser lourd au classement général avec un coefficient 5 - soit plus que l’ensemble des trois premières manches cumulées. « On va commencer par remonter au près jusqu’aux Pierres Vertes dans un vent de plus en plus soutenu avec l’arrivée d’un front, puis avoir un bord assez tonique sous gennaker de la Chaussée de Sein jusqu’aux Birvideaux avant de connaître une portion un peu plus molle jusqu’à Yeu puis un dernier bord relativement rapide jusqu’à la ligne d’arrivée. Grosso-modo, on va composer avec des tronçons assez longs lors desquels la vitesse va primer même si, comme toujours, il faudra bien ajuster les trajectoires en fonction du courant et de l’évolution du vent », annonce le skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Quéguiner et de l’association La Vie en Rose, qui se réjouit du scénario annoncé. Un scénario qui, elle l’espère, lui permettra de conserver la place dans le Top 5 qu’elle occupe à la mi-course. « Avant le début de l’épreuve, j’avais un peu d’appréhension car je savais qu’il y aurait de l’air et que ce serait assez technique. Je ne savais pas si j’allais tenir le rythme sur des parcours aussi exigeants, mais il se trouve que ça s’est vraiment bien passé, notamment lors de la journée de lundi », détaille la navigatrice qui a, de fait, rapidement retrouvé ses marques en solitaire et fait preuve de beaucoup de maîtrise dans ses manœuvres. « J’étais globalement bien dans le coup. Le fait de voir que ça ne marchait pas trop mal m’a fait beaucoup de bien au moral », a indiqué la Finistérienne, rassurée sur son niveau de jeu après trois mois d’arrêt forcé, et déterminée à confirmer sur cette course off-shore dont l’épilogue est attendu dans la matinée de vendredi. « Selon les routages, on devrait en effet mettre moins de deux jours pour boucler le parcours. Ça s’annonce intense ! », a terminé Élodie Bonafous.