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Ralentir et perdre 12 heures sur les routages initiaux

Actuellement à environ 100 milles au sud des Açores au portant dans 25 à 30 nœuds fichier et une mer formée de 5 à 6 mètres, Yann et Enzo préparent leur entrée dans le Golfe de Gascogne sous l’œil vigilant de l’équipe technique.

Entrainement du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre - Skipper : Yann Elies - Co-Skipper : Charlie Dalin - Le 31/08/2015
© Alexis Courcoux

 Les gars ont hâte de rentrer et Yann avait mal au cœur de savoir Paulo (Meilhat) au fond de son bateau en attente des secours. Nous sommes très attentifs sur le système météo car les conditions sont plutôt musclées », confiait Erwan Steff ce matin. « Depuis ce week-end, les gars font route plein Est sous-toilé. La réalité en mer ne correspondait pas vraiment aux fichiers et Yann a fait preuve de bon sens marin en contactant Bernot ou encore Charlie Dalin pour être bien éclairé sur la situation. » Ce midi, après un moment passé derrière l’ordinateur, Charlie conseillait donc à Yann de ralentir un peu la cadence, de viser Lisbonne pour 24 heures à 14-15 nœuds de moyenne avant de faire cap vers Finisterre. « Le vent de Sud est « emprisonné » entre le front froid et le Cap Finisterre, ce qui crée de grosses accélérations jusqu’à 50 nœuds. Plus ils seront Nord, plus le vent sera fort. Il semble donc plus raisonnable de faire de l’Est et d’attendre un peu avant de remonter vers la maison. » expliquait Charlie.