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Faire corps avec son bateau

Ces derniers mois, Yann Eliès a souvent répété l’importance du bon fonctionnement du duo homme-bateau. Pour lui, c’est indiscutablement l’une des clé du succès, ainsi qu’il l’a prouvé sur le circuit des Figaro Bénéteau ces dernières années.

IMOCA QUEGUINER - LEUCEMIE ESPOIR 2016
© Alexis Courcoux

« Au fil du temps, en Figaro, je me suis rendu-compte que le niveau de maîtrise de la machine que j’avais était important et qu’il me permettrait d’être au-dessus du lot car ça faisait de moi quelqu’un de rapide. Car si je ne pense pas aller beaucoup plus vite que les autres, je pense en revanche mieux gérer les phases de transitions, celles où il faut trouver rapidement les nouveaux réglages et la meilleure façon de faire avancer le bateau. En 60 pieds, celui qui m’impressionne dans ce domaine est Vincent Riou. Il a la capacité de mener sa monture à 100%. C’est ce que je me suis efforcé de faire ces derniers mois. Je ne pense pas être encore arrivé totalement à cet objectif car j’ai un peu manqué de temps. Deux ans, c’est un peu court pour parvenir à maitriser des machines aussi complexe que les IMOCA. Cela étant dit, je ne m’en sors pas si mal. En ce sens, je suis content d’avoir participé aux stages du Pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt jusqu’au bout. J’ai vraiment eu le sentiment d’apprendre jusqu’à la dernière minute, surtout avec Daniel Souben et Charlie Dalin à mes côtés. »