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Ça tape, encore et encore

Ce jeudi, Yann Eliès poursuit sa route au près, toujours dans des conditions de vent soutenues.

Yann Elies, skipper du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre 2015
© Alexis Courcoux

En effet, hormis ce matin lors d’une petite accalmie à 15-16 noeuds, voilà maintenant trois jours qu’il progresse dans 25 à 35 nœuds de vent et que son bateau est malmené dans une mer de face. Le hic, c’est que la situation ne va pas évoluer avant l’arrivée d’une zone de molle, samedi. En attendant, le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir n’a donc pas d’autre choix que de prendre son mal en patience et de croiser les doigts pour que sa réparation sur le bord de chute de sa grand-voile, entre le 3e et le 4eris, tienne le coup surtout que le rythme imprimé par son plus proche adversaire, Jean Le Cam, est élevé. Au pointage, ce dernier est d’ailleurs revenu à moins d’un mille de son tableau arrière par rapport à la distance au but. L’écart latéral entre les deux bateaux reste toutefois significatif : à 15 heures, il était de 27 milles.