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Déjà focalisé sur la grande course

Ce mardi, deuxième jour de la Solo Maître Coq, Yann Eliès et les 39 autres concurrents engagés dans l’épreuve ont disputé un côtier de 13,5 milles avant de s’élancer sur une deuxième course finalement annulée. « Ça commençait à rentrer à 25-30 nœuds et à devenir un peu engagé », a indiqué le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir à son retour à terre, regrettant toutefois de ne pas avoir terminé cette dernière régate.

Yann Elies, skipper du Figaro Queguiner-Leucemie Espoir lors du depart de la Solo Concarneau 2017 - le 06/04/2017
© Alexis Courcoux

« C’est sûr que dans des conditions soutenues sur des petits parcours à 40 bateaux, c’est toujours un peu chaud mais ça aurait pu être intéressant. Pour le reste, je n’ai pas fait une très bonne première manche puisque j’ai terminé 12e. Je me suis trompé de côté. Après ça, j’ai réussi à remonter deux ou trois places, mais pas plus. Comptablement, ce n’est pas génial car je perds trois places au général (7e), mais ce n’est pas très grave non plus car ça reste assez serré. Tout va se jouer sur la grande course de 350 milles à coefficient 3. Ce sera sans doute difficile de gagner cette Solo Maître Coq car Jérémie Beyou a quelques points d’avance mais on peut légitiment viser une place sur le podium », a conclu Yann Eliès qui profitera d’une journée de récupération, demain, avant de prendre le départ de la grande boucle, jeudi à la mi-journée.