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Deux en une

Après s’être octroyé un vrai break dans la foulée de la Douarnenez – Gijón, c’est en grande forme que Tanguy Le Turquais se prépare aujourd’hui à prendre part au 12e Tour de Bretagne à la Voile, la cinquième et ultime épreuve comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2019.

Tanguy Le Turquais, skipper du Figaro Beneteau 3 Queguiner - saison 2019 - En mer le 13/03/2019
© Alexis Courcoux

Le prologue de l’épreuve est, en effet, programmé cet après-midi à 14 heures, mais ce n’est toutefois véritablement que demain que le skipper de Quéguiner – Kayak entamera les choses sérieuses, avec le coup d’envoi de la première des six étapes de la course. Une course qui les mènera, lui et ses adversaires, de Saint-Quay-Portrieux à La Trinité-sur-Mer, en passant par Saint-Malo, Brest, Concarneau et Larmor-Plage et qui promet, d’ores et déjà de la régate au contact dans les courants et les cailloux. Le menu s’annonce donc copieux et le Vannetais ne pouvait pas espérer meilleure opportunité pour prendre ses marques en double avec Luke Berry, tête de série de la Class40 et skipper du Mach40.3 Lamotte – Module Création, avec lequel il disputera la prochaine Transat Jacques Vabre.

« Je me suis bien reposé depuis la Douarnenez – Gijón, et je suis prêt et en forme pour ce Tour de Bretagne. C’est la dernière course du calendrier 2019 de la classe Figaro, mais j’ai malgré tout l’impression que c’est une deuxième saison qui débute », explique Tanguy Le Turquais qui a fait appel à Luke Berry pour l’épauler pour l’occasion. « C’est clairement une très belle opportunité pour prendre nos marques ensemble dans la perspective de la Transat Jacques Vabre », détaille le skipper de Quéguiner – Kayak qui ne perd cependant pas de vue l’idée de performer autour de la pointe bretonne ces prochains jours. « La course va assurément être un super entraînement en vue de la Route du Café, avec six étapes très complètes qui vont imposer à la fois beaucoup d’intensité et beaucoup de manœuvres. On va évidemment tâcher de faire au mieux même si on a bien conscience d’être, a priori, moins affuté que des duos qui ont déjà couru la Sardinha Cup ensemble ou qui sont formés par deux vrais spécialistes de la série par exemple. On a toutefois des atouts, et Luke arrive avec une vraie fraîcheur », souligne Tanguy dont l’acolyte n’a, certes, jusqu’ici, jamais régaté en Figaro, mais qui affiche néanmoins un palmarès solide, avec notamment une deuxième place dans la Mini Transat 2015, un titre de vice-champion de France de course au large la même année, ou encore une 6e place dans la dernière édition de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe en Class40. « Luke va pouvoir m’apporter son expérience du 40 pieds. Ça va être top et j’ai hâte que le Tour commence, même si le format de la course, très côtier et plutôt court, favorise les purs régatiers. Je n’oublie toutefois pas que lors de ma première participation à la course, lors de la dernière édition il y a deux ans, avec Quentin Delapierre, on n’avait pas si mal sorti notre épingle du jeu », note le navigateur qui avait alors terminé 12e. « On sait que la régularité est l’une des clés de la réussite, mais aussi que le plateau est énorme. Si, avec Luke, on parvient à rentrer une ou deux belles étapes, on sera content. On va se donner à fond pour finir la saison de la plus belle manière possible et se concentrer sur l’ensemble de aspects techniques et la communication pour préparer au mieux la suite qui s’annonce, elle aussi, très sympa », termine Tanguy Le Turquais