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Tanguy Le Turquais, une 4e participation décomplexée

Tanguy Le Turquais prend aujourd’hui le départ de 4e Solitaire du Figaro, la 2e sous les couleurs du Groupe Quéguiner et de INNOVEO, le fonds de dotation du CHRU de Brest. Après un bon début de saison, le Vannetais espère confirmer sur la classique annuelle. Il compte sur l’expérience qu’il a emmagasinée au fil des années pour terminer dans les 10 premiers.

Arrivees de la Solo Guy Cotten 2020 - Concarneau le 08/08/2020
© Alexis Courcoux

Un début de saison qui met en confiance

Cette année, Tanguy Le Turquais aborde la Solitaire du Figaro en confiance. Les deux courses d’avant-saison auxquelles il a participé, la Solo Maître CoQ et la Solo Guy Cotten, se sont bien passées : « J’ai su montrer que je pouvais être devant. Certes, je ne suis pas le seul, puisque nous sommes une dizaine à être acteurs de ce qu’il se passe devant, mais j’en fais partie ! »

Le skipper de Groupe Quéguiner – Innoveo sait cependant qu’il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, particulièrement lors d’une course comme la Solitaire. Surtout que le jeu sera extrêmement ouvert cette année : « La différence va se jouer dans la tête et dans la capacité à tenir sur toute la durée de la course. » Car ce sont quatre étapes réparties sur trois semaines qui attendent les marins lors de cette 51e édition de la Solitaire du Figaro.


Une évolution et des ambitions logiques

Tanguy participe à sa 4e Solitaire du Figaro. Il a suivi une évolution logique : « La première année, je ne savais pas à quoi m’attendre. Lors de mes 2e et 3e participations, j’ai eu des soucis de santé. » Depuis, le skipper de Groupe Quéguiner – Innoveo a pris de l’expérience. Il peut désormais compter sur ses automatismes et les déclics psychologiques qu’il a eus. « Honnêtement, cette année, je ne vois pas beaucoup d’ombres au tableau. Je sais où je vais. Je me sens prêt, il ne faut pas que je me mette de pression et que je profite. »

Tanguy est satisfait de sa préparation, de son état d’esprit, et de l’équipe que son partenaire et lui ont réunie autour du projet. Il estime aussi avoir beaucoup de chance avec l’arrivée de Yann Eliès : « Avec son palmarès, il est attendu au tournant. C’est lui qui capte la lumière et ça me permet de me préparer dans mon coin, sans pression. »


S’il est le premier à savoir que tout peut arriver sur une Solitaire, après son échouage l’an dernier, le skipper de Groupe Quéguiner – Innoveo espère donc faire partie des animateurs de la Solitaire cette année : « Honnêtement, il n’y a pas de raison que sur l’eau cela ne se voie pas ».