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Yann se régale dans le groupe de tête !

Parti de la Corogne hier après midi, dans un vent de 30 noeuds et une mer hachée, les figaristes progressent désormais sous spi dans des conditions beaucoup plus clémentes. Portés par un vent d’une dizaine de noeuds, Yann et ses petits camarades de jeu ont bataillé dur, cette nuit, pour se défaire des pièges d’une transition hasardeuse. Mais le skipper de Groupe Quéguiner Leucémie Espoir a su tirer son épingle du jeu.

Yann Elies (Groupe Queguiner-Leucemie Espoir) lors de la 2eme etape de la Solitaire du Figaro - Eric Bompard cachemire entre La Corogne (Espagne) et La Cornouaille - Sanxenxo le 11/06/2015
© Alexis Courcoux

Actuellement troisième dans le sillage de Sebastien Simon, au contact avec Xavier Macaire, le briochin appréciait ce midi les conditions rencontrées et son positionnement sur la course «On évolue au vent arrière dans dix à quinze noeuds de vent, au portant, et c’est assez agréable. Je viens de faire tomber mes bottes et mes chaussettes, et j’ai mis mes lunettes de soleil. Je me suis fait des oeufs au bacon ce matin en terrasse. Je suis content car j’ai réussi à recroiser devant Jeremie Beyou, et Xavier Macaire est juste à côté de moi. Seul Sebastien a fait le break pour l’instant. En revanche on ne sait pas du tout où sont les autres copains qui sont partis dans l’Est, ça va être la surprise au prochain croisement». Et si Yann s’interroge sur le positionnement de ce fameux groupe parti dans l’Est, c’est parce que faute d’avoir un scénario bien défini, la flotte s’est rapidement scindée en deux au départ de la Corogne. Parti jouer plus au Nord, sur une route moins directe que les copains à la côte, Yann semble avoir fait le bon choix. Mieux positionné pour profiter de la bascule d’Eole au Sud-Ouest, il devrait pouvoir glisser jusqu’à la ligne d’arrivée. Mais il faudra être vigilant pour ne pas perdre cette opportunité. «Aujourd’hui on va évoluer entre une dépression orageuse qui est partie un peu dans notre Ouest, et une dorsale qui s’est gonflée dans le Golf de Gascogne et nous donne un petit flux de Sud-Ouest. L’idée, c’est de bien rester dans le couloir de vent entre les deux pour progresser vers la ligne d’arrivée», expliquait le briochin à la vacation de midi.