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Mode « guerrière » activé !

C’est l’heure de la reprise pour les Figaristes ! Ce lundi 13 mars, Élodie Bonafous, la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose, et ses concurrents ont en effet rendez-vous aux Sables d’Olonne pour le coup d’envoi de la 20e édition de la Solo Maître CoQ, la première des cinq épreuves comptant pour le Championnat de France Elite de Course au Large 2023. Au menu : des parcours côtiers puis une grande course de 340 milles entre Ré, Yeu et Belle-Ile dont le dénouement est attendu entre le 18 et le 19 mars. Un programme parfait pour se remettre en jambes mais aussi s’affirmer dès le début de la saison.

Elodie Bonafous a bord du Figaro Quéguiner-La Vie en Rose
© Alexis Courcoux

Partie de Port-la-Forêt aux environs de 4 heures ce jeudi matin, Élodie Bonafous est attendue aux Sables d’Olonne dans l’après-midi, pile-poil avant le fort coup de vent annoncé au large de la côte Atlantique. « Cette tempête va un peu donner le ton de la semaine. Si depuis deux mois, le temps a été plutôt calme, avec très rarement plus de 25 nœuds de vent, on se prépare à quelques jours un peu toniques et pluvieux. De ce fait, cette Solo Maître CoQ promet d’être musclée », assure la skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Quéguiner et de l’association La Vie en Rose qui a précisément souhaité effectuer le convoyage de son bateau en solitaire pour prendre ses marques. « Cela va me formater pour la course », estime la navigatrice, ravie de renouer avec le mode « course », cinq mois après la Solitaire du Figaro.

Une concurrence à jauger

« Il y a plein de gens que je ne connais pas qui arrivent sur le circuit cette année. C’est chouette de voir de nouvelles têtes débarquer, même si on ne sait pas estimer leur niveau.  Ça va être super intéressant d’observer ce qui va se passer sur l’eau. Dans tous les cas, j’ai hâte de commencer. Ça va être cool », assure Élodie qui a enchaîné les entraînements ces dernières semaines, à la fois en solo et en double avec la perspective de la Transat Paprec. « J’ai fait attention d’équilibrer les deux puisque ce n’est pas la même chose en termes de responsabilité et d’engagement », rappelle Élodie qui affiche une certaine sérénité en ce début de saison.

Doser la prise de risque

« Le fait de me préparer au Pôle France de Port-la-Forêt me permet d’avoir un certain avantage technique. De plus, cela fait maintenant bientôt trois ans que je fais du Figaro. Je connais le bateau et je n’ai pas le stress de la première course. J’ai bien bossé cet hiver. Ca a été très dense mais contrairement à l’année dernière, j’arrive sur cette Solo Maître CoQ sans m’être mise dans le rouge ni être rentrée dans la routine de l’entraînement. J’arrive clairement avec le mode « guerrière » activé ! », assure la Finistérienne qui ne compte négliger aucune des manches de la compétition, même si son objectif principal sera de performer sur la course off-shore. « La finir dans le Top 5 serait bien mais terminer dans les dix premiers serait aussi satisfaisant pour moi. Mon objectif sur ce premier évènement est de réussir à mettre globalement en place tous les facteurs de la performance. J’ai beaucoup travaillé sur le pilote automatique cet hiver et ce sera un point d’attention pendant la course. J'espère, par ailleurs, réussir à bien doser la prise de risque dans mes choix stratégiques. Le but : ne jamais avoir un coup de retard mais, à l’inverse, toujours un coup d’avance ».