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Quéguiner- Leucémie Espoir tient la corde chez les IMOCA 

Parti de Cowes il y un peu plus de 24 heures, pour le départ de la Rolex Fastnet Race 2015, Yann Eliès et Charlie Dalin progressent actuellement aux avant-postes au sein de la flotte des IMOCA. Contraints de composer avec les petits airs dès les premiers milles du parcours, le briochin et son co-skipper ont su négocier avec un vent extrêmement faible et déjouer les pièges du courant pour se positionner dans le wagon de tête.

Entrainement a bord du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre - Skipper : Yann Elies - Co_Skipper : Charlie Dalin -
© Alexis Courcoux

Au coude à coude avec PRB et SMA, le tandem a fait le choix de longer la côte des Cornouailles et de tricoter entre les cailloux, pour franchir la pointe Sud-Ouest de l’Angleterre. Spécialistes en la matière, comme ils l’ont montré cette année encore en Figaro, les deux marins ont brillamment tiré leur épingle du jeu, mais veulent garder la tête froide, conscients que la partie est loin d’être terminée. «Nous sommes bord à bord avec PRB et SMA et pour l’instant rien n’est fait. Nous nous tirons la bourre avec un groupe de cinq bateaux, c’est vraiment intéressant. Au lieu de passer près des Iles Scilly, nous avons fait le choix de nous décaler assez tôt vers la côte avec Banque Populaire, et ça nous a permis de toucher du thermique et un courant favorable un peu plus tôt, pour revenir au contact de PRB et SMA» confiait Charlie joint dans l’après-midi. Résolument dans le coup, le tandem aux commandes de Groupe Quéguiner - Leucémie Espoir peut se féliciter de rivaliser avec des bateaux plus performants sur le papier. Reste que la course est loin d’être terminée, et qu’il faudra tenir sur les 400 milles qu’il reste à parcourir. « Nous venons de décrocher de la côte pour mettre le cap sur l’extrémité Nord du DST Ouest (zone interdite à la navigation), et nous ne pouvons plus bénéficier du thermique qui nous a aidés à progresser ces dernières heures. Nous n’avons que trois noeuds de vent et ça risque de rester aussi mou un bon moment » avertissait Charlie, conscient que les jeux sont loin d’être faits.