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Sortie du tunnel en vue

« On avait peur que le Pot-au-Noir se regonfle mais au final, il nous a laissés relativement tranquilles cette nuit. A présent, on a l’impression d’en être sorti mais comme on ne sait jamais, on va attendre la fin de la journée pour être sûr », a déclaré Yann Eliès, ce matin, par ailleurs un peu déçu de sa journée d’hier.

Entrainement a bord du monocoque Imoca Groupe Queguiner-Leucemie Espoir en vue de la Transat Jacques Vabre - Skipper : Yann Elies - Co_Skipper : Charlie Dalin -
© Alexis Courcoux

« Nous nous sommes fait un peu avoir. Nous étions bien revenus puis nous sommes malheureusement tombés dans un mauvais grain qui nous a fait perdre tout ce qu’on avait gagné », a commenté le skipper de Quéguiner – Leucémie Espoir qui reste au coude à coude avec Banque Populaire VIII, mais concède 27 milles à PRB, ce matin. « C’est dommage parce qu’avec Charlie, on se sentait vraiment bien », a ajouté le navigateur, pas du genre à baisser les bras, et qui sait que la route est encore longue, même si, dans les trois-quatre jours qui viennent, il n’y aura pas de grand coup à jouer. « Ca va surtout être de la vitesse mais finalement, ce ne sera pas aussi « bourrin » que ça car il ne devrait pas y avoir trop de vent », a-t-il indiqué, soulignant par ailleurs la difficulté d’avoir des infos météo fiables dans la zone où il se trouve actuellement. « C’est effectivement compliqué de prévoir la force des alizés. Les fichiers sont un peu à la ramasse dans ces endroits là », a expliqué Yann qui, pour l’instant, compose avec un vent de sud-est d’une petite douzaine de nœuds, au près. « Aujourd’hui, nous sommes presque à 30° de la route directe alors pour faire route vers Récif, nous espérons que le vent va adonner rapidement. Pour l’heure, les routages nous font passer dans l’archipel de Fernando de Noronha et ça, ça me plait bien », a conclu Yann Eliès qui devrait avoir une idée plus précise de la situation à venir, à savoir la présence d’alizés modérés ou soutenus, dans la soirée.