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Une première moitié de l’Atlantique avalée à vitesse grand V

Partis jeudi en fin de journée, de Lorient, le port d’attache du 60 pieds Groupe Quéguiner, Yann Eliès, Ronan Deshayes et Vincent Busnel ont avalé la première moitié de leur convoyage jusqu’à New-York à grande vitesse, avec des pointes régulières à plus de 20 nœuds.

20 noeuds de moyenne
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« Les premiers 1 500 milles se sont très bien passés. Nous sommes contents parce que nous avons pu tester le bateau dans des conditions musclées, au reaching. Nous avons notamment pu observer la structure du bateau et le système de safran. L’énergie fonctionne bien également. En fait, nous n’avons relevé aucun gros problème technique mais, forcément, nous avons tout de même une jolie petite job-list, la faute à une multitude de petits détails que nous n’avons pas eu le temps de peaufiner avant de quitter la Bretagne. Depuis hier, les conditions sont plus clémentes et Ronan et Enzo ont pu commencé à décanter un peu cette job-list. Nous avons fait des marques sur les bouts, rajouté des élastiques à droite, à gauche… En bref, nous avons commencé à apporter des solutions à tout un tas de petits soucis. Bien sûr, il en restera pas mal à régler en arrivant aux Etats-Unis, mais rien d’important », a détaillé le skipper, évidemment pas mécontent d’avoir avalé la moitié de l’Atlantique nord en trois jours et demi, mais toutefois conscient que le deuxième tronçon du parcours s’annonce nettement moins rapide. « Nous allons faire face à une alternance de petits fronts et de bulles anticycloniques. Cela va nous faire passer un peu au sud de la route des glaces. Une fois ce point passé, nous devrions évoluer dans un flux assez stable de nord-ouest soufflant entre 25 et 30 nœuds. Après, nous devrions jouer en bordure anticyclonique au large des Etats-Unis pour rejoindre New-York. En résumé, nous avons encore six jours de mer devant nous », a conclu Yann Eliès.