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Drheam Cup : 3ème course, 3ème podium pour Corentin Douguet sur Quéguiner – Innoveo ?

Après une première puis une deuxième place lors de la 1000 Milles des Sables et la CIC Normandy Channel Race en avril et mai derniers, Corentin Douguet s’apprête à s’aligner au départ de la 4e édition de la Drheam Cup. Pour cette nouvelle confrontation qui va se jouer en solitaire entre Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer via Shamble West, les îles Scilly, le Fastnet, Ouessant et la bouée BXA située à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, le skipper nantais affiche de multiples objectifs : valider le petit chantier réalisé le mois dernier, évaluer son niveau de préparation à moins de quatre mois du coup d’envoi de la Route du Rhum – Destination Guadeloupe et continuer de marquer des points vis-à-vis de la concurrence.

QUEGUINER SAILING TEAM
© Alexis Courcoux

Remis à l’eau le 24 juin dernier après un chantier consacré à divers contrôles et à l’entretien courant, le Lift V2 aux couleurs de Quéguiner – Innoveo de Corentin Douguet est fin prêt à renouer avec la compétition, un mois et demi après sa dernière confrontation. « Il n’y a pas eu de changements radicaux, ni de grosses évolutions réalisées sur le bateau. La bonne nouvelle, c’est que la quille ne vibre plus mais aujourd’hui, en attendant les nouvelles voiles, on est vraiment dans la continuité de la Normandy Channel Race », relate le skipper nantais qui a multiplié les sorties de relations publiques ces deux dernières semaines et qui se réjouit de prendre part à la Drheam Cup. Face à lui,  37 de ses futurs concurrents de la Route du Rhum parmi lesquels des marins dotés de toutes nouvelles montures, comme Mikaël Mergui, Xavier Macaire mais aussi et surtout Yoann Richomme, son binôme lors de sa dernière course. « Il y a un peu plus de monde que sur les épreuves précédentes. Mes objectifs sont de performer mais aussi de continuer à valider un certain nombre de petites choses sur le bateau, d’entrer plus dans le détail, d’affiner les réglages, de régler le pilote automatique et de trouver les bons modes. En somme, il s’agit de continuer de travailler et de progresser car si on a déjà bien déblayé le terrain ces cinq derniers mois, il y a naturellement toujours des points à améliorer », détaille Corentin.

 

Différencier le contenu et le résultat

 

Le parcours ? 1 000 milles entre Cherbourg-en-Cotentin et La Trinité-sur-Mer via Shamble West, les Scilly, le célèbre Fastnet, Ouessant et BXA. Un tracé complet sur un terrain que le navigateur a sillonné en long, en large et en travers ces dernières années, notamment en Figaro Bénéteau, et qu’il sait aussi technique que piégeur. « Ce sont toujours des coins un peu compliqués, avec une sortie de Manche, la montée en mer d’Irlande et le contournement de la pointe Bretagne. Ça ressemble à une très grosse étape de Solitaire. Ça va être chouette d’autant que ce sera la dernière course avec autant de nuits en mer avant le Rhum car la 40 Malouine Lamotte qui aura lieu en septembre affiche un format plus court », note le skipper de Quéguiner – Innoveo qui commencera à se pencher sur la météo ces prochains jours, le coup d’envoi de la compétition étant prévu ce dimanche 17 juillet, après un prologue programmé ce vendredi. « A cette période de l’année, selon les conditions, on peut s’attendre à ce que des écarts se fassent et se défassent par le fait de la météo et non par celui des marins. En fonction du scénario, le contenu sera sans doute plus important que le résultat en lui-même, mais comme d’habitude, si on peut cumuler les deux, on ne s’en privera pas ! », termine Corentin Douguet.