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La part belle à la vitesse

Comme prévu, à 15h08 ce jeudi, le coup d’envoi de la 46e édition de Solo Guy Cotten a été donné au large de Concarneau.

Elodie Bonafous - Solo Guy Cotten 2022
© Arnaud Pilpré

Élodie Bonafous et ses 34 concurrents se sont alors élancés dans un vent de secteur nord-ouest soufflant entre 10 et 12 nœuds avec, au programme, 395 milles à parcourir entre l’Occidentale de Sein et Port-Bourgenay. « Ça va être chouette et rapide puisque l’on devrait mettre moins de deux jours pour avaler la distance », a commenté la skipper de Quéguiner – La Vie en Rose dont les routages laissent en effet envisager un temps de course de un jour et vingt heures. « On va régater avec du vent tout le temps, assez stable de surcroît. Il va y avoir pas mal de tronçons tout droits et donc pas de gros choix stratégiques en ligne de mire, tout du moins en théorie. Ça va se jouer beaucoup sur la vitesse », a détaillé la navigatrice qui s’attend, malgré tout, à de potentiels petits passages à niveaux du côté de la pointe de Penmarc’h et plus encore aux abords de la pointe du Raz. « On devrait y arriver pile-poil au moment de la renverse de marée. Cela pourrait avoir un certain impact sur la flotte », a prévenu Élodie qui va devoir rester attentive aux éventuels effets de côte avec un vent venant de terre, mais aussi être vigilante lors du long bord entre la Vendée et l’arrivée qui s’annonce tonique. « Ça va être un bord de poney. On va ressortir les cirés, les bottes et les cagoules. Ça va être speed et mouillé mais ce sera parfait pour se remettre dans le bain avant la Solitaire du Figaro ! », a terminé la Finistérienne qui devrait boucler la boucle samedi en fin de matinée.