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Élodie Bonafous : « Réussir à rester dans mon bon mood actuel »

Presque un mois et demi après sa belle troisième place sur la Sardinha Cup et deux semaines après sa victoire en équipage à bord du maxi trimaran SVR Lazartigue aux côtés de Tom Laperche dans le cadre de la Drheam Cup, Élodie Bonafous est regonflée à bloc après une petite parenthèse salvatrice.  Déterminée à rester dans la belle dynamique dans laquelle elle se trouve actuellement, la skipper du Groupe Quéguiner – La Vie en Rose ne cache pas son impatience de renouer avec la navigation en solitaire. Ça tombe bien : elle est aujourd’hui dans les starting-blocks de la Solo Guy Cotten. C’est, en effet, ce jeudi 4 août à 15 heures que le coup d’envoi de l’épreuve - la dernière avant la fameuse Solitaire du Figaro – sera donné au large de Concarneau. Au programme : une étape de 335 à 380 entre la pointe Bretagne et l’île d’Yeu, selon la météo.

Elodie Bonafous a bord du Figaro Quéguiner-La Vie en Rose
© Alexis Courcoux

« Je suis prête et en forme pour repartir à la bagarre ! », assure Élodie Bonafous qui a bénéficié d’un peu de répit depuis la fin du mois de juin. Un break galvanisé par de jolis moments de partage lors d’opérations de relations publiques et par une expérience à bord du maxi trimaran de François Gabart en course. « Le temps est passé beaucoup plus vite que je ne  pensais mais j’avoue que j’ai hâte de retrouver mon Figaro Bénéteau. Je suis au taquet ! Cette Solo Guy Cotten va, à tous, nous permettre de bien nous remettre en jambes. Ça va vraiment être une parfaite répétition générale avant la Solitaire, mais je n’oublie pas que ça reste aussi une course qui compte pour le Championnat de France Elite de Course au Large », poursuit la Finistérienne.

Se concentrer sur soi-même

« Entériner la préparation du bateau, s’assurer que tout est bien clair et bien rôdé, tester les voiles neuves, les drisses et les écoutes qui viennent d’arriver, contrôler que les marques sont toujours aux bons endroits font partie des choses à cocher lors de la course, mais pas seulement », détaille Élodie qui affiche évidemment également des ambitions sportives, même si elle préfère ne pas se mettre de pression inutile sur les épaules. « J’ai toujours du mal à me fixer un objectif de performance précis. Je sais que c’est généralement un peu toxique pour moi de le faire car je passe mon temps à me comparer aux autres, à me demander qui est devant et qui est derrière, et à me focaliser sur ce sujet », précise la skipper du Groupe Quéguiner – La Vie en Rose. « Je veux vraiment me concentrer sur des points liés à moi-même, indépendamment des autres. En ce sens, je veux réussir à être dans le rythme, à jouer mes coups, à bien suivre la météo et à ne pas douter de mes positionnements ni de ma vitesse. Si j’y parviens, logiquement, tout sera bien aligné et le résultat en découlera », ajoute la régatière qui souhaite avant tout réussir à rester dans l’état d’esprit dans lequel elle se trouve depuis la Sardinha Cup. « Je pense être dans un bon mood et c’est important pour moi de réussir à y rester. J’espère finir la course avec le sentiment d’avoir été bien dans le match du début à la fin. »