Actualités

Changement de régime en cours

Comme attendu, le début de la grande étape offshore de la 20e Solo Maître CoQ a été complexe et a généré quelques écarts au sein de la flotte.

Elodie Bonafous, skipper du Figaro Groupe Queguiner-La Vie en Rose, sur la Solo Maitre Coq 2023
© Alexis Courcoux

Ce vendredi à la mi-journée, 16 milles séparent en effet le premier du dernier. Pour ce qui la concerne, Élodie Bonafous évolue en milieu de peloton, oscillant entre la 12e et la 16e place après un contournement de l’île de Ré mais aussi et surtout une phase de transition aux abords de Yeu délicats qui ont semé la zizanie. Les heures à venir risquent bien, elles aussi, d’être assez difficiles pour la skipper du Groupe Quéguiner – La Vie en Rose et ses concurrents, mais pour des raisons radicalement opposées. De fait, si, pour l’heure, ils évoluent dans de bonnes conditions au portant, une fois les Birvideaux dans les sillages, ils vont entamer un long bord de près dans un vent prévu de se renforcer jusqu’à 25-28 nœuds. La maîtrise du bateau et la vitesse pèseront alors lourd dans la balance d’autant que le jeu sera relativement fermé sur le plan stratégique. Dans ce contexte, il y a fort à parier que les marins les plus expérimentés récoltent l’avantage. Un scénario plutôt favorable à Élodie que l’on sait à l’aise dans la brise et peu sujette au mal de mer. Car si le vent va prendre des tours, la houle va, elle aussi, forcir et rendre peu confortable la longue remontée jusqu’au plateau de Rochebonne. Le reste ? Tout dépendra des timings de passage au large des Sables d’Olonne et de la confirmation ou non du passage à la bouée Houlographe. Dans tous les cas, le verdict est attendu demain à Port Olona et Élodie a clairement une carte à jouer d’ici là pour se replacer aux avant-postes.