En franchissant la ligne d’arrivée de cette manche off-shore ce vendredi 28 juillet à 14h15 en 7e position, la skipper du Figaro Bénéteau 3 aux couleurs du Groupe Quéguiner et de l’association La Vie en Rose a prouvé, de fait, qu’elle n’avait pas perdu grand-chose de ses automatismes en solitaire après trois mois d’arrêt forcé à la suite de sa blessure au genou. « La course a vraiment très bien commencé pour moi. Je suis sortie en troisième position au niveau des Glénan. J’avais vraiment une bonne « speed », ce qui m’a permis de jouer des coudes avec Corentin Horeau lors de la première nuit et de franchir les Pierres Vertes à son contact. La suite, en revanche, a été un peu plus dure car j’ai un peu perdu la « carbu » et je n’ai ensuite jamais réussi à la retrouver », a commenté la navigatrice qui a, certes, concédé quelques places, mais qui a malgré tout continué de lutter dans le groupe de tête jusque dans les derniers milles. « J’ai passé tout mon temps à tâtonner sur les réglages du bateau. C’était un peu frustrant pour moi de finir de cette manière avec, en prime, quelques petits soucis techniques et électriques », détaille la Finistérienne qui relative toutefois sa prestation et peut se satisfaire de terminer à la 4e place au classement final de l’épreuve. « C’est sûr qu’au départ, si on m’avait dit que je terminerais 7e de la grande course, sans avoir mal au genou qui plus est, j’aurais signé tout de suite. C’est juste qu’à un moment, j’ai espéré mieux. Le positif, c’est que j’ai vu que j’avais moyen de vraiment bien faire. Finir dans le Top 5 au général, ça reste une bonne performance », termine Élodie Bonafous. La suite ? Un peu de répit avant le grand rendez-vous de la saison : la Solitaire du Figaro dont le coup d’envoi de la première étape sera donné au large de Caen, le 27 août prochain.